Nilema... Fille de la brume.

Où suis-je née ? D'où est ce que je sort ? Mes parents ? Si je viens des cieux ?
Me pousera t'il des ailes ? Un jour ? Une nuit ? Y aurat il des étoiles demain ? Est ce qu'elle viendra ?
M'aimera t'il ? Comme je suis ?
Je suis...

*Elle ferme les yeux. Tant de questions, peu de réponses, enfin...
Peu de réponses qu'elle ai envie de connaitre.
La Lune, éternel lumière dans sa pénombre, même les paupières closent.. même morte.. à jamais elle la verais.
Un sourire, faible, angélique, aussi doux que les rayons de sa tante.

Où est elle née ? Une des grandes questions.. elle n'avait trouvée qu'une seule réponse..*

La où la Lune est née.

*Encore un sourire, doux et tendre comme sa mère. Ses parents ? Une autre question, une seule et unique réponse.. sa mère était nommée Nature son père était nommé Vent.
La seule femme qu'elle est jamais appelée "maman" était pretresse sur l'île sacré d'Avalon. Tuée pour sa pureté et sa fidelité à la Mère, à la Nature.*

Mère, Père... me pardonerez vous un jour ?

*La caresse d'une brise sur la peau pâle et douce d'un jeune fille aux cheveux roses, assise sur l'herbe verdoyante d'une coline fleurie.
Le soleil s'était depuis longtemps couché sur l'horizon, et la Lune éternel maitresse des anges s'était élevée.
Accompagnée de ses filles, étoiles étincelantes elle avait éclairée le ciel noir d'encre.
Mais n'avait pas réussit à dissipé les pensées volantes de sa nièce.*

Nilema...

Voila mon nom... Nilema.. voici mon âme.

*Un soupir, leger, s'envola vers le firmament étoilés.
La silhouette perdue d'une jeune fille se coucha dans l'herbe fraiche, ses cheveux s'égarèrent dans les brins verts et son regard ambre dans le ciel.*

Je suis.. fille du Vent et de la Terre, je suis protégée de sa soeur Lune et de ses filles.
Je suis, élève des plus grand énemis, des plus grands amants, Feu et Eau.

*Un sourire, adréssé aux cieux, ces paroles venait d'un vieillard, centenaire.. peut-etre plus.
Il lui avait dit tout cela, le lui avait expliqué, elle était alors encore très jeune, elle n'avait pas bien compris.*

Je suis.. mais ce que je deviens reste un mystere.

*Comme une énygme elle avait cherchée à savoir et à comprendre la solution.
Connaitre... un autre sourire sur ses lèvres vermeilles.*

J'ai beaucoup lu, beaucoup voyagée et beaucoup appris, et aujourd'hui je sais.
Aujourd'hui je sais que je ne sais rien.

*Des étoiles pleins les yeux, et la Lune presque souriante.
Nilema cherchait entre les éclats blancs.. son ange.
Quatre éléments, un cinquieme mayon.. bien caché des yeux vitreux de ceux qui sont déjà morts.
Un cinquième élément, bien caché au fond du coeur de sa porteuse allongée dans les herbes graces d'une prairie d'Avalon, terre promise.
Une cinquième étoile, perdu dans les cheveux roses de celle qui portait son nom.*

Je suis.. Nilema.. cela ne suffit il pas ?...

*Une étrange histoire qui vogue sur les airs nouvelles, raconte à qui veux bien l'entendre que quatre éléments avaient un jour donnés la vie.
Cette histoire raconte qu'une raporteuse s'était alors enfuit.
Cette même hictoire chante... que la raporteuse s'était cachée pour détrange raison.
Une chanson écrit... qu'elle courait dans l'herbe.*

Cette chanson est fausse !
Elle n'était pas verte.. elle était rose.. et elle ne cour plus.

*Des longs cils noirs se refermèrent sur des yeux d'ambres sombres, une mèche rose vint effleurée en une caresse la joue de Nilema.
Sa bouche s'ouvrit encore une fois.*

Et puis... personne ne l'attrapera cette souris là...

*Un sourire, fin et joyeux sur les lèvres d'une petite souris.*

*Bercée... par les doux rayons de la Lune, sa tante adorée, bercée par l'amour intense de sa mère.
Une mèche rose danse dans la mélodie du vent, vient caresser doucement le velours d'une joue.
Une perle de cristal, appariation inattendue, sur les cils noirs, fermés, accroche un pâle rayon.
La brume se lève, accours, elle a peur, peur pour sa fille, la rosée n'est en rien dans cette perle d'argent qui menace de rouler, de tomber, de couler.
Mais l'esprit de la jeune fille, allongée dans l'herbe verte des prairies d'une terre promise... est déjà loin.

La terre se tait, la terre se fait silence, et la rosée se fait attendre. La lune ne quitte pas sa niece de son unique oeil.
Ses filles, lumières du ciel, ne peuvent que pleurer devant les yeux clos de leur protégée.
Le premier rayon de soleil glisse sur les fleurs, qui lentement s'ouvrent, glisse sur la peau de la fille aux étranges cheveux roses...
Qui n'ouvre pas les yeux.

La Lune et le Soleil semblent se regarder un instant, ils ont peur.

La brise souffle tendrement sur les lèvres dessinées a la perfection, mais.. elle ne s'ouvrent pas.

Leur fille, leur nièce, leur protégée, leur seule héritière... rêve.

Mais tout les rêves ne sont pas d'or pur, d'amour et d'eau fraîche.
Lorsqu'ils le sont, ils ne sont qu'illusion, mais les rêves... les rêves de Nilema sont autre.

Ses pensées l'emporte, sur des vagues bien plus étrangères, bien plus belles, bien plus dangereuses.
Dans ses rêves, elle se change en dauphin, et vogue, nage, vole entre les vagues.
Dans ses rêves, elle est maîtresse de ses actions, de ses mouvements, de sa liberté.
Dans ses rêves, elle danse entre les océans, entre les continents, se fiche des terres.
Dans ses rêves, elle est accompagnée de toute une famille, de poissons, d'eaux, silencieuse et joueuse.
Dans ses rêves... elle n'ait plus seule.

Une larme de cristal glisse sur le velours de sa joue, roule, parfaite.. si solitaire.

La nature se tait, silencieuse, elle a peur. Aucun oiseaux ne lèvera la voix, aucune fleur ne diffusera de parfum, chacun retient son souffle.
La brume s'approche lentement de sa fille, frôle sa joue, trop tard.

Une étoile d'argent, perle de cristal, vient se mourir sur le sol. Entre les brins d'herbes verts de la prairie d'une terre promise.

La rosée se matin, ne se posera pas, les oiseaux mettront du temps avant de reprendre leurs mélodie.
Car sur l'herbes grâces d'Avalon... un jeune fille aux cheveux étrangement roses, n'est plus.

La brume se retire, la brise se tait, la terre pleur, sa fille est partie..
Sur la terre promise, une petite souris... s'est noyée.

Loin... très loin des cotes d'Avalon, loin, très loin de tout rivages, entre deux océans...
Un dauphin s'élève, courbe parfaite sous le soleil naissant... une perle de cristal brille, un instant... retombe, seule.. dans l'océan.
Seule ? Une larme peut elle être seule dans un océan ?

Un dauphin ? Peut-il être seul dans un océan ?

Seul... le chant envoûtant.. des.. dauphins vous répondra.*